Directive 019 sur l’industrie minière (2025) : tout savoir sur les exigences en bruit et vibrations

Le 13 février 2025, le MELCCFP a publié une mise à jour importante de la Directive 019 encadrant l’industrie minière au Québec. Cette version renforce les exigences environnementales, notamment pour la gestion du bruit, des vibrations et de la surpression d’air. Mais que faut-il vraiment retenir? Quelles sont les nouveautés par rapport à 2012, quand s’appliquent-elles et quelles sont leurs implications? Nos experts en acoustique et vibrations ont analysé cette révision pour vous. Voici donc l’essentiel à savoir pour rester conforme… et pour maintenir une cohabitation des plus harmonieuse avec les collectivités avoisinantes!

Principales nouveautés à connaître sur le bruit et les vibrations dans l’édition 2025 de la Directive 019

La version 2025 de la Directive 019 apporte des changements importants en matière de bruit et de vibrations. Pour vous aider à y voir clair rapidement, les tableaux suivants résument les principales nouveautés à retenir. Chaque critère est expliqué plus en détail par nos experts dans les sections qui suivent.

Exigences sur le bruit Les changements clés à connaître entre les versions 2012 et 2025 de la Directive 019

Critères Version 2012 Version 2025 Principaux changements
Rayon de surveillance du bruit Moins de 600 m Moins de 1 km d'une habitation ou d'un établissement public Distance étendue
Programme du suivi du climat sonore (étape du cycle minier) Non abordé Obligatoire pour toutes les étapes du cycle minier Ajout de la surveillance du bruit à toutes les étapes du cycle minier
Durée de conservation des données Au moins 2 ans Au moins 5 ans Plus stricte
Plaintes sur le bruit Non mentionné Gestion obligatoire Ajout obligatoire de la prise en charge des plaintes liées au bruit

Exigences sur les vibrations Les changements clés à connaître entre les versions 2012 et 2025 de la Directive 019

Critères Version 2012 Version 2025 Principaux changements
Vitesse de vibration maximale 12,7 mm/s mesurées au point d'impact, ou plus élevées selon certaines conditions, jusqu'à 50 mm/s 12,7 mm/s mesurées au point d'impact peu importe la distance ou le type d'activité minière Plus stricte
Surpressions d'air maximales 128 dB linéaires 128 dB linéaires

Mesurées au point d'impact, sauf pour un puits d'approvisionnement en eau
Inchangé
Surveillance des vibrations (étape du cycle minier) Mine active, incluant la période des travaux de mise en valeur de l'exploitation du gisement minier Obligatoire pour toutes les étapes du cycle minier Ajout de la surveillance vibratoire à toutes les étapes du cycle minier dès l'exploration
Programme de communication Non requis Obligatoire auprès des citoyens et municipalités (rayon de moins de 1 km) Ajout d'un programme de communication pour les citoyens et les municipalités à moins de 1 km
Durée de conservation des données de suivi des activités de sautage Au moins 2 ans Au moins 5 ans Plus stricte
Horaire des sautages Mines à ciel ouvert : 19 h à 7 h : interdit lorsqu'il y a présence d'habitations à moins de 1 km.

Mines souterraines : heure fixe entre 19 h et 7 h et en informer la population concernée (à moins de 1 km).
Mines à ciel ouvert : 19 h à 7 h : interdit lorsqu'il y a présence d'habitations à moins de 1 km.

Mines souterraines : heure fixe entre 19 h et 7 h et en informer la population concernée (à moins de 1 km).
Inchangé

Qu’est-ce que la Directive 019?

La Directive 019 sur l’industrie minière, publiée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), encadre les projets miniers au Québec en établissant les exigences environnementales que doivent respecter les promoteurs, tant pour les nouveaux projets que pour les modifications d’exploitations existantes. Elle couvre divers aspects comme la gestion des eaux usées, mais aussi, sans s’y limiter :

  • Le bruit, les vibrations au sol et la surpression d’air.
  • Les limites maximales autorisées pour ces contaminants.
  • Les méthodes de mesure et de surveillance exigées par le Ministère.
  • Les programmes de communication et la gestion des plaintes.
  • Etc.

La version 2025 a été mise à jour en février et est plus stricte que la précédente. Elle vise à renforcer l’encadrement environnemental afin de soutenir un développement minier durable. Elle est utilisée comme point de départ dans les études d’impact et les demandes d’autorisation.

Quand votre projet minier doit-il se conformer à l’édition 2025 de la Directive 019?

Bien que la version 2025 de la Directive 019 soit entrée en vigueur le 13 février 2025, celle-ci ne semble pas applicable automatiquement à l’ensemble des projets miniers. La version 2025 serait appliquée dans les cas suivants :

Par exemple, si votre mine est déjà en exploitation et que vous prévoyez d'augmenter la production, ajouter de nouveaux équipements ou effectuer tout changement susceptible d’accroître les rejets dans l’environnement, notamment en matière de bruit, vous devrez vous conformer à l’édition 2025 de la Directive 019 pour les aspects modifiés. Bien que cela puisse paraître simple, la Directive présente de nombreux détails concernant les ajouts à la mine qui nécessitent l’application de la version 2025.

Bruit : quels impacts ont les nouveautés 2025 sur votre projet minier?

En ce qui concerne la gestion du bruit, la Directive 019 continue de renvoyer explicitement à la Note d’instructions 98-01 « Traitement des plaintes sur le bruit et exigences aux entreprises qui le génèrent » (NI98-01).

Par contre, certains éléments ont évolué depuis la dernière édition. Voici ce qui a principalement changé et surtout, ce que ces changements impliquent concrètement pour les projets miniers.

 

 

Rayon de surveillance du bruit

Dans la version 2025 de la Directive, la distance d’évaluation et de surveillance du bruit est désormais portée à 1 km, ce qui entraîne les implications suivantes :

  • L’obligation de réaliser une étude prédictive du climat sonore lorsqu’une habitation ou un établissement public se trouve dans un rayon d’un kilomètre de la mine afin d’assurer le respect des niveaux sonores admissibles inscrits dans la NI98-01.
  • Le cas échéant, la Directive mentionne que l’étude prédictive du climat sonore doit inclure les éléments suivants : 
    • Identification des sources de bruit fixes et mobiles (temporaires, permanentes).
    • Endroit où sont situées ces sources de bruit.
    • Combien de temps ces sources de bruit seront-elles utilisées (par jour, semaine ou année) et à quel moment (heures).
  • Si applicable, quels seront les moyens pour diminuer les niveaux de bruit et quel sera le niveau prévu pour la réduction de ce bruit.
  • Pour les modalités de l’étude prédictive (modélisation), la Directive continue de renvoyer à la NI 98-01.
 

Programme du suivi du climat sonore

Selon le contexte, la surveillance du bruit environnemental est désormais un requis obligatoire à toutes les étapes du cycle minier : de l’exploration, à la mise en valeur, en passant par l’exploitation jusqu’à la fermeture du site.

Ce suivi permet de valider la conformité des niveaux sonores et de mieux anticiper les situations à risque.

  • Un résumé des résultats du suivi du climat sonore doit être inclus dans le rapport annuel. 
  • Chaque fois qu’il y a un dépassement du niveau sonore maximal, les rapports doivent être transmis au Ministère. 
  • De plus, si les dépassements du niveau sonore maximal proviennent des opérations du projet minier, les sources de bruit doivent être identifiées et des mesures correctives, mises en place.
     

Notes de nos experts

Pour bien répondre aux exigences du Ministère et maximiser vos opérations, assurez-vous d’avoir en place un système de surveillance sonore en continu capable de générer des rapports automatisés, transmis à différents intervenants selon les niveaux mesurés.

En cas de dépassements, la réception d’alertes en temps réel (par texto ou courriel) avec un accès en direct aux données via une plateforme Web performante et conviviale vous permet de rester informé 24/7 comme si vous étiez sur le terrain.

Aussi, le soutien d’une équipe d’experts en acoustique et en vibrations fait bien souvent toute la différence : cela facilite l’analyse des sources de bruit et vous assure que les mesures correctives recommandées et mises en place seront réellement efficaces et adaptées aux particularités du projet.

 

Plaintes sur le bruit et durée de conservation des données

L’édition 2025 de la Directive 019 prévoit également de nouvelles exigences concernant la gestion des plaintes liées au bruit, la durée de conservation des données ainsi que les communications avec le Ministère.

Saviez-vous qu'une plainte peut survenir même si le bruit perçu respecte les limites en vigueur?

Dans certains cas, un bruit conforme d’un point de vue réglementaire peut être perçu comme dérangeant par les communautés locales et donc, mener à des plaintes. En effet, un bruit ambiant faible (sans les activités de la mine), de nouveaux équipements, le déplacement d'équipements mobiles ou même certaines caractéristiques du bruit peuvent rendre celui-ci plus perceptible et donc dérangeant pour les communautés avoisinantes.

Or, lorsqu’aucun seuil réglementaire n’est dépassé, un système de surveillance sonore standard, qui n’enregistre l’audio qu’en cas de dépassement réglementaire, n’aura pas enregistré le bruit ayant causé la plainte, limitant la capacité de la mine à identifier les mesures correctives à mettre en place.

Cela complique l’analyse de la plainte puisqu’il est alors impossible de « retourner dans le temps » et réécouter ce qui a réellement été entendu. Les conditions météorologiques, qui influencent directement la propagation du son, varient d’un jour à l’autre. Les équipements utilisés sur le site peuvent aussi changer, ce qui modifie le climat sonore au quotidien.

Sans trame audio continue, il devient pratiquement impossible de reconstituer fidèlement le climat sonore au moment de la plainte et d'identifier les actions correctives à apporter.

À l’inverse, un système de surveillance sonore qui enregistre l’audio en continu permet de réécouter le moment exact du brut jugé dérangeant : on peut entendre ce que les riverains ont entendu, même si aucun seuil n’a été dépassé.

Cela permet de mieux comprendre la réalité des résidents, d’expliquer clairement le contexte et le bruit perçu qui a mené à une plainte, de savoir si la plainte est en lien avec vos opérations ou non, et le cas échéant, de mettre en place des mesures correctives efficacement, rapidement.

Vibrations : quels impacts ont les nouveautés 2025 sur votre projet minier?

Pour les vibrations, la version 2025 de la Directive 019 apporte les changements suivants :

  • Uniformisation de la limite de 12,7 mm/s permise au point d’impact lors d’un sautage, et ce, peu importe la distance entre la mine et les points sensibles et le type de mine.
  • Maintien de la limite de 128 dB pour la surpression d’air maximale.
  • Rends obligatoire la surveillance des vibrations pour toutes les étapes du cycle minier, y compris l’exploration.
  • Exige un programme de communication avec les citoyens dans un périmètre de 1 km ainsi qu’avec les municipalités concernées.
  • L’ensemble des données liées au suivi des activités de sautage doivent être conservées au moins 5 ans.

Note : contrairement à la version de 2012, la Directive 019 de 2025 n’impose plus un nombre précis de stations de surveillance vibratoire à installer. Elle exige toutefois qu’au moins une station soit placée à proximité des habitations fixes les plus proches du site minier, même si celles-ci se trouvent à l’extérieur du périmètre de 1 km afin de mesurer adéquatement l’impact des sautages. Une demande de dérogation peut être soumise au Ministère lorsque les points d’impact les plus proches se situent en dehors de la zone affectée par les sautages.

 

 

Programme de communication

Le programme de communication est dorénavant obligatoire dans les cas de sautage. Même si la Directive 019 ne détaille pas les éléments du programme de communication, certaines bonnes pratiques sont à privilégier, notamment :

  • Informer à l’avance la population des activités susceptibles de causer des vibrations (ex. : date, heure et durée des sautages).
  • Expliquer les mesures de prévention et de mitigation mises en place.
  • Gérer les plaintes : consigner chaque plainte et assurer une prise en charge adéquate.
  • Etc.
 

Prise de mesures de qualité pour les vibrations

Bien que la Directive 019 spécifie des limites, elle ne spécifie pas de documents de référence ni de standards comme c'est le cas pour le bruit dans la NI98-01 pour ce qui est des instruments à utiliser.

Dans un cas comme celui-ci, afin d’avoir des données qui sont fiables et défendables, l’utilisation de sismographes respectant les standards reconnus dans le domaine est recommandée. Les documents de référence les plus connus, généralement largement acceptés dans la communauté minière et utilisés en Amérique du Nord, proviennent de « lnternational Society of Explosive Engineers » (ISEE), tant pour les spécifications des capteurs que de leur précision attendue.

Bien que ce ne soit pas explicitement présenté dans la norme, suivre les bonnes pratiques dans le domaine permet de s’assurer que les données mesurées seront de qualité et réalisées selon les règles de l’art.

L'ensemble des données liées au suivi des activités de sautage doivent être consignées dans un registre. Ces informations doivent être conservées au moins 5 ans et mises à disposition du Minsitères en cas de contrôle ou d'inspection.

Si un sautage entraîne un dépassement des seuils de vitesse particulaire ou de surpression d'air, ou encore des projections hors du site minier, l'exploitant doit en informer le Ministère sans délai et mettre en place les correctifs nécessaires.

L’utilisation d’un système automatisé pour générer des rapports synthèses de vibrations immédiatement après un sautage, comme la solution brevetée pour les mesures vibratoires Master Trigger™, représente un outil de premier choix pour automatiser une tâche trop souvent chronophage lorsqu'elle est effectuée manuellement.

Acceptabilité sociale : un élément qui ressort de la Directive 019

Avec sa version 2025, la Directive 019 semble accorder une place plus importante aux communautés locales dans les projets miniers.

  • Meilleure transparence envers les citoyens grâce notamment à la mise en place d’un registre de plaintes pour le bruit et un programme de communication en cas de sautages.
  • Contrôle plus strict des nuisances sonores et vibratoires pour favoriser une meilleure cohabitation avec la communauté environnante.
  • Responsabilisation des exploitants miniers qui doivent prouver leur conformité via des données mesurées et conservées sur plusieurs années.

Au final, cette approche contribue à créer un climat de confiance entre l’industrie minière et les communautés locales, et favorise ainsi l'acceptabilité sociale. Même si la version 2025 de la Directive du MELCCFP aborde l’acceptabilité sociale de manière plus explicite qu’avant, c’est un enjeu que Soft dB connaît très bien sur le plan du bruit et des vibrations.

Besoin d'aide pour respecter la Directive 019?

Chez Soft dB, on fait bien plus que mesurer le bruit et les vibrations.

On vous aide à maintenir la confiance des communautés avoisinantes, à respecter les exigences réglementaires en toute tranquillité d’esprit et à transformer vos enjeux acoustiques et vibratoires en solutions concrètes.

Avec près de 30 ans d’expérience et des milliers de projets réalisés dans les secteurs minier, industriel et de la construction, nous savons ce qu’il faut pour réaliser un suivi environnemental fiable, robuste et adapté à la réalité du terrain.

Contacter nos experts

Comment nos experts en acoustique et vibrations peuvent vous aider à respecter les nouvelles exigences et à faire de votre projet un succès

Étude du climat sonore

Effectuer les études prédictives du climat sonore exigées par le MELCCFP.

Traitements acoustiques

Proposer et mettre en place des mesures correctives et des moyens d’atténuation grâce à notre division Insonorisation.

Suivi sonore et vibratoire

Mettre en place un programme de suivi du climat sonore et de surveillance des vibrations et pressions d’air lors des sautages.

Gamme de capteurs

Installer un réseau de capteurs (acoustiques classe 1, sismiques, etc.) pour réaliser de la surveillance en temps réel. Ces réseaux peuvent être automatisés afin d'optimiser votre temps.

Analyses

Analyser et interpréter les données afin d’identifier rapidement tout dépassement et recommander des correctifs précis.

Rencontres citoyennes

Faciliter la communication auprès des citoyens et des autorités, notamment via la production de rapports annuels conformes à la Directive 019 et durant la participation à des rencontres citoyennes.

Rapports automatisés

Automatiser les données sonores et vibratoires. Les rapports automatisés peuvent être conservés à l’interne pour la mine ou faire partie d’un programme de partage des résultats avec le Ministère et/ou la communauté.

Mesure des niveaux sonores sans interruption

Trames audio en continu pour faciliter l’analyse des plaintes de bruit même lorsque les seuils réglementaires ne sont pas dépassés.

Résumé de tout ce que vous devez savoir sur l’édition 2025 de la Directive 019 côté bruit et vibrations

La version 2025 de la Directive 019 du MELCCFP apporte :

  • Une distance d'évaluation du bruit étendue à 1 km.
  • Une surveillance du bruit et des vibrations, à chaque étape du cycle minier.
  • Une durée de conservation des données prolongée : 5 ans au lieu de 2 ans.
  • L'obligation d'un programme de communication avec la population (vibrations) et d'une gestion proactive des plaintes (bruit).
  • Une limite de vitesse de vibration maximale uniforme, fixée à 12,7 mm/s, mesurée au point d’impact, et ce, peu importe la distance ou le type d’activité minière.
  • L’obligation d’installer au moins une station de mesure à proximité des habitations fixes les plus proches du site minier, même si celles-ci se trouvent à l’extérieur du périmètre de 1 km, afin de mesurer adéquatement l’impact des sautages. Lorsque les points d'impact les plus proches se situent en dehors de la zone affectée par les sautages, il est possible de soumettre une demande de dérogation au Ministère.

Bien que ces exigences puissent sembler contraignantes, elles renforcent la bonne cohabitation entre l’industrie minière et les communautés. Les compagnies préparées à respecter ces nouvelles normes démontrent leur engagement environnemental et social, gage d’une meilleure acceptabilité à long terme. Si la nouvelle version de la Directive 019 vous semble complexe, nos experts en acoustique et vibrations sont là pour vous accompagner et vous aider à vous y conformer.

Pierre-Claude Ostiguy

À propos de l’auteur :

Pierre-Claude Ostiguy, ing., Ph. D.

Directeur de la division Monitoring chez Soft dB

Expert reconnu en surveillance vibratoire et acoustique dans le secteur minier. Co-inventeur du système Master Trigger™, il accompagne les compagnies minières depuis plus de dix ans grâce à son approche orientée solutions et sa maîtrise des enjeux liés aux vibrations, à l’acoustique et aux relations communautaires.

Chaque projet étant unique, il est important de souligner que cette page ne remplace pas l’analyse complète du document officiel ni les avis professionnels adaptés à chaque contexte.

Besoin d’aide pour vous conformer à la Directive 019?

Que ce soit pour vous aider à vous conformer ou même pour vous présenter de vive voix les principaux changements et les implications sur votre projet minier en acoustique et vibrations, nos experts sont là. Faire de votre projet minier une réussite sur les plans sonore et vibratoire, c’est notre expertise.

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